La formation digitale prend aujourd’hui de multiples facettes, et ce, à travers de nombreuses modalités différentes : quiz, e-learning scénarisé, classe virtuelle, microlearning… Si chacune à ses avantages, c’est surtout l’objectif pédagogique qui doit vous guider dans le choix d’une modalité plus qu’un autre.
Aujourd’hui, intéressons-nous au microlearning.
Ce « petit apprentissage » est devenu un incontournable de la formation digitale. D’une durée de 5 minutes maximum, il permet de présenter un savoir ou un savoir-faire en un temps très court. L’avantage ? Il est facilement consommable pour l’apprenant. Et oui, fort est de constater que l’apprenant est devenu un « consommateur » comme un autre, un consommateur de savoirs certes, mais un consommateur tout-de-même. Il faut donc lui proposer des « produits » (les formations) les plus attirants possibles. Et il faut bien le dire, le microlearning a de nombreux attraits : il se consulte très rapidement et répond concrètement à une, et une seule, problématique posée. En 5 minutes, l’apprenant aura ainsi appris quelque chose qui lui manquait…
En termes de pédagogie, le microlearning est-il pertinent ?
Vous le savez, chez XOS, on vous parle souvent de pédagogie et même régulièrement de neuropédagogie. Pour nous, faire de la formation pour faire de la formation ou pour suivre une tendance n’a aucun sens. Une modalité pédagogique n’a de sens que si elle apporte un plus en termes de mémorisation pour l’apprenant.
Sachant que l’attention d’un adulte chute de 80% au bout de 10 minutes, on peut dire qu’à ce niveau le microlearning est bel et bien pertinent. Bien sûr, on ne peut pas faire tenir n’importe quelle formation dans un délai si court. Cette modalité est recommandée pour de la formation opérationnelle sur un sujet précis et clairement défini. C’est notamment une excellente modalité pour former sur la prise en main de fonctionnalités d’un logiciel. Le microlearning prend alors la forme d’un didacticiel et accompagne l’apprenant pas à pas dans la prise en main d’un outil.
Le microlearning doit-il se consommer en libre-service ?
Oui et non… S’il est effectivement intéressant de pouvoir laisser l’apprenant trouver le microlearning qui répondra à la problématique qu’il a un instant précis, le microlearning trouve aussi toute sa place au sein d’un dispositif de formation plus complet où l’apprenant est accompagné et guidé dans son apprentissage.
Diviser un parcours de formation en grains pédagogiques courts permet à l’apprenant d’avancer pas à pas et de pouvoir suivre sa formation de façon souple et adaptée à son agenda, et surtout de maintenir une attention optimale, grain après grain.
Le microlearning peut même s’avérer un excellent palliatif à la courbe de l’oubli en invitant à intervalle régulier, par exemple par email, l’apprenant à venir consulter en 5 minutes une microformation qui reprendra l’essentiel de ce qu’il a appris lors d’un parcours plus conséquent et ce afin de maximiser sa mémorisation globale.
Vous l’aurez compris, le microlearning a plus d’un avantage mais veillez à ne l’utiliser que s’il est pédagogiquement utile pour vos apprenants et donc pas systématiquement.

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